Le 14 novembre, nous avions organisé un workshop sur l’application de « dérogations » dans les plans de gestion de district hydrographique. Avec une centaine de participants et un important partage de connaissances, on peut parler d’un workshop réussi.
La directive-cadre sur l’Eau vise un bon état de l’eau, de préférence en 2015. De nombreux États membres ne peuvent pas encore y satisfaire et motivent par conséquent des « dérogations » en faisant référence à la faisabilité technique, à l’accessibilité financière ou à la rapidité à laquelle le système aquatique peut se rétablir. Cette évaluation et la justification doivent être reprises dans les plans de gestion de district hydrographique.
À partir de 2027, certaines dérogations possibles seront toutefois supprimées, notamment la prolongation du délai en raison de la faisabilité technique ou de l’accessibilité financière. Vu que la plupart des États membres utilisent justement ces arguments, on est en train d’examiner quelles en sont les conséquences et comment les futurs plans peuvent être établis.
Le workshop a eu lieu dans le cadre de la « common implementation strategy ». Déjà depuis l’introduction de la directive – en décembre 2000 –, les États membres, la Commission européenne et les parties prenantes au sein de ce cadre collaborent pour l’exécution de la directive-cadre sur l’Eau. Le projet BELINI a apporté un soutien pratique.
Des représentants de 8 États membres différents ont commenté leurs expériences et partagé des idées sur les futurs Plans de gestion de district hydrographique. Les participants ont apprécié le partage de connaissances ouvert mais ont également souligné que la collaboration et le partage des informations restent extrêmement importants à l’avenir.