Rivières Fières Kick-off
Le 22 mars est une date à retenir, et pour cause : il s’agit de la Journée mondiale de l’eau. Nous avions prévu de célébrer l’importance de la qualité de nos cours d’eau au travers de multiples activités gratuites pour petits et grands, organisées pendant deux semaines en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie. Le 9 mars, nous donnions le coup d’envoi de notre campagne en dévoilant nos travaux réalisés boulevard Paepsem à Bruxelles. Les choses en sont hélas restées là.
À Bruxelles et en Wallonie, les ‘Journées de l’eau’ existent depuis plusieurs années ; en Flandre, cela aurait été une première grâce au soutien de Belini. Outre l’événement d’ouverture boulevard Paepsem, nous avions prévu une démonstration de la qualité de l’eau au Sluispark de Louvain et une découverte des étangs naturels du Coercq à Tubize, entre autres. Vous pouvez revivre l’événement d’ouverture et visualiser une belle vidéo en timelapse des travaux à Bruxelles ci-dessous.
Les activités Fières Rivières annulées
Dans la lutte contre la dispersion du virus Corona, tous nos activités dans le cadre des Rivières Fières ont été annulées.
En effet, les experts de la santé et le gouvernement recommandent de prévenir d’éventuelles infections à virus corona et donc de limiter ou de reporter les événements et les rassemblements.
Dès que possible, nous communiquerons les nouvelles dates d’activités.
Fier de nos Rivières
22 mars est le journée mondiale de l’eau, un moment qu’on ne pourrai pas laisser passer ! En Flandre, Bruxelles et Wallonie on fête cette célébration de nos rivières par 2 semaines des activités gratuit pour petits et grands.
Au programma ; démonstration de qualité de l’eau au Sluispark Louvain, événement d’ouverture paepsemlaan au Zenne et exploration des bassins naturels de Coercrq à Tubize et beaucoup plus à annoncer.
Rejoins nous en notre armada Rivières Fières a bientôt !
Workshop européen sur l’exécution des plans de gestion de district hydrographique
Le 14 novembre, nous avions organisé un workshop sur l’application de « dérogations » dans les plans de gestion de district hydrographique. Avec une centaine de participants et un important partage de connaissances, on peut parler d’un workshop réussi.
La directive-cadre sur l’Eau vise un bon état de l’eau, de préférence en 2015. De nombreux États membres ne peuvent pas encore y satisfaire et motivent par conséquent des « dérogations » en faisant référence à la faisabilité technique, à l’accessibilité financière ou à la rapidité à laquelle le système aquatique peut se rétablir. Cette évaluation et la justification doivent être reprises dans les plans de gestion de district hydrographique.
À partir de 2027, certaines dérogations possibles seront toutefois supprimées, notamment la prolongation du délai en raison de la faisabilité technique ou de l’accessibilité financière. Vu que la plupart des États membres utilisent justement ces arguments, on est en train d’examiner quelles en sont les conséquences et comment les futurs plans peuvent être établis.
Le workshop a eu lieu dans le cadre de la « common implementation strategy ». Déjà depuis l’introduction de la directive – en décembre 2000 –, les États membres, la Commission européenne et les parties prenantes au sein de ce cadre collaborent pour l’exécution de la directive-cadre sur l’Eau. Le projet BELINI a apporté un soutien pratique.
Des représentants de 8 États membres différents ont commenté leurs expériences et partagé des idées sur les futurs Plans de gestion de district hydrographique. Les participants ont apprécié le partage de connaissances ouvert mais ont également souligné que la collaboration et le partage des informations restent extrêmement importants à l’avenir.
Inauguration réussie de l’échelle à poissons dans le Sluispark à Louvain
Ce dimanche 13 octobre, nous avons inauguré, en collaboration avec la Vlaamse Milieumaatschappij, l’échelle à poissons. Sous un soleil éclatant, de nombreuses personnes sont venues manifester leur intérêt pour cette réalisation. Grâce à cette échelle à poissons, ceux-ci peuvent maintenant passer le barrage et atteindre l’amont et les affluents de la Dyle pour y frayer et y grandir. Plusieurs espèces de poissons ont été retrouvées lors d’un premier test.
À hauteur du Sluispark, le barrage du quatrième bras de la Dyle garantit à celle-ci un niveau d’eau suffisant pour alimenter le canal. Cela crée une différence de niveau de plus d’un mètre et demi entre le niveau de l’eau sur le barrage et en aval de celui-ci, empêchant les poissons de nager en amont.
Les poissons trouvent déjà leur chemin
Afin de résoudre ce problème de migration des poissons, la Vlaamse Milieumaatschappij a construit une échelle à poissons sur le barrage avec le soutien du projet LIFE Belini. Cette échelle à poissons divise la différence de niveau infranchissable en 23 petites marches de 7 cm, permettant ainsi au poisson de remonter la rivière. Les ouvertures étroites entre les grandes marches permettent aux différentes espèces de poissons de se frayer un chemin vers le haut.
Une première étude montre qu’au moins 8 espèces de poissons utilisent déjà l’échelle à poissons ou s’y sont installées. Il s’agit de poissons de ruisseau typiques, comme les chevaines et les vandoises, qui ont une préférence pour les eaux courantes. Mais bizarrement, la présence de deux spirlins pointillés a aussi été constatée. Ce petit poisson vit principalement dans les couloirs latéraux rapides de la Meuse, tels que la Semois, la Lesse et l’Ourthe, mais se sent aussi à l’aise dans les eaux tourbillonnantes de cette échelle à poissons bordée de rochers.
Une échelle à découvrir de près
Lors de la conception, on a privilégié une échelle à poissons qui soit aussi excitante pour les poissons qui l’utilisent que pour les visiteurs du Sluispark qui les observent. Des pierres de gué permettent ainsi de marcher autour de l’échelle à poissons ou de la traverser. Cela permet de venir plus près de l’eau et d’avoir une meilleure expérience. Et les gens sont très nombreux à apprécier la chose, comme en attestent les photos ci-dessous.
Meeting des partenaires à Tubize
Les différents partenaires du projet Belini se sont réunis le jeudi 12 septembre pour échanger leurs expériences et les résultats des derniers mois. Nos auditeurs de NEEMO et EASME étaient également de la partie à Tubize.
La tradition veut que les éléments nous soient favorables et il n’en a pas été autrement cette fois. Même si le soleil était déjà radieux, nous avons passé la matinée à la maison communale de Tubize. Nous y avons examiné l’état d’avancement de notre projet ainsi que nos points d’attention et problèmes communs, ainsi que les solutions éventuelles.
Ainsi, nous avons entre autres abordé la manière dont les procédures d’expropriation se déroulent dans les différentes régions et le développement d’un nouveau modèle qui doit nous aider à obtenir le bon état écologique d’un cours d’eau. Assez de matière à réflexion et à discussion, donc.
L’après-midi, nous avons examiné ce que Belini signifie dans la pratique. Notre partenaire SPW DGO 3 nous a amenés vers sa zone inondable naturelle temporaire sur le Coeurq. Cette zone avait été aménagée plus tôt dans l’année et avait déjà été mise en service au printemps. La biodiversité et les écosystèmes y seront surveillés les prochaines années.
Ci-dessous quelques photos reflétant l’ambiance de travail
Soirée d’info sur le futur plan de gestion de l’eau 2022-2027
A l’occasion de l’enquête publique menée jusqu’à la fin du mois d’août sur le plan de gestion des eaux de Bruxelles, un afterwork a été organisé le 26 juin par Coordination Senne.
A cette occasion, une plate-forme réunissait des administrations, des organisations de protection de la nature et d’autres associations, ainsi que des citoyens motivés. Bruxelles Environnement a donné le ton, suivi par de nombreux projets et souhaits liés à l’eau à Bruxelles.
Des collègues du projet LIFE Belini de Flandre (VLM et VMM) et de Wallonie (Contrat de Rivière Senne) étaient également présents. L’eau ne s’arrête pas à la frontière bruxelloise. Au total, il y avait environ 90 sympathisants. L’événement s’est terminé avec un verre et échanges conviviaux.
Les présentations et photos peuvent être consultées sur: https://www.coordinationsenne.be/fr/activites/rapportsEtPhotos/2019.php
Réunion de partenaires et visite de chantier à Diest
Le 7 mai, tous les partenaires se sont réunis, comme à leur habitude semestrielle. Cette fois, nous étions invités au centre des visiteurs du domaine provincial De Halve Maan à Diest.
Beaucoup de progrès ont été réalisés ces derniers mois. De nombreuses actions sont en cours ou même (presque) terminées. Nous nous sommes également concentrés sur plusieurs thèmes communs tels que la manière dont nous abordons la réhabilitation structurelle des cours d’eau et la manière dont nous essayons d’impliquer les différents groupes d’intérêts dans nos projets. Dans l’après-midi, sous un soleil radieux, nous nous sommes rendus à Vinkenberg à vélo pour découvrir le méandre du Démer nouvellement connecté. Quelle belle façon de terminer une journée passionnante. Découvrez les photos d’ambiance ci-dessous.
Navigation festive sur le Démer
Le 25 avril, le ministre flamand des Travaux publics, Ben Weyts, et le ministre flamand de la Nature,Koen Van den Heuvel, ont pris place dans un canoë et navigué sur un méandre du Démer nouvellement créé entre Diest et Scherpenheuvel-Zichem. Il s’agit du premier de dizaines de bras morts que nous allons reconnecter à la rivière, afin de réduire les risques d’inondation et de sécheresse. Toute la région du Démer deviendra tout de suite beaucoup plus agréable, tant pour les humains que pour les animaux.
Il y a quelques décennies, le Démer a vu ses méandres se déconnecter de son lit principal, ce qui diminua l’espace d’écoulement de la rivière et augmenta le risque d’inondation.
Dans le cadre du projet Sigma Vallée du Démer, des dizaines de bras morts entre Diest et Werchter seront reconnectés à la rivière. Cette première reconnexion fait partie du projet Life-Belini.
La reconnexion de vieux méandres permet la création d’un espace d’écoulement supplémentaire et une meilleure absorption des niveaux d’eau élevés du Démer. Immédiatement, un paysage plus varié est créé. Les rives environnantes du premier méandre à Vinkenberg seront aménagées de manière naturelle sur une distance de 500 mètres.